Recopiez dans votre cahier les parties soulignées
MISE EN PERPECTIVE: Des mobilités généralisées
I. les migrations internationales
Cliquer ici pour modifier.
Activité: Réaliser une carte mentale
CONSIGNE
A travers les documents proposés, réalisez une carte mentale sur le thème des migrations internationales. Au sein de votre carte mentale, vous devrez montrer la géographie des migrations internationales (c’est à dire leur localisation => pays d’origines, de destinations, stratégies de trajectoires migratoires). Puis vous évoquerez avec précision les différentes motivations des migrants. Enfin, vous montrerez que ces migrations internationales constituent des enjeux politiques (Quelles politiques migratoires sont mises en œuvre ? Par quels pays ? Pourquoi ?) et des enjeux économiques (pour les pays d’accueil comme pour les pays d’origine)
Pour vous aider à comprendre chaque document, des aides vous sont fournis au dessous des documents.
La carte mentale peut être réalisée sur papier puis photographiée et envoyée à [email protected] ou via l'ENT. Elle peut aussi être réalisée sous format numérique en utilisant framindmap. Dans ce cas, vous exporterez votre carte mentale comme image puis vous enregistrerez l'image avant de me l'envoyer
Document 1: Panorama de la géographie des flux migratoires.
Aide pour comprendre les document: distinguez bien les pays d'immigration et les pays d'émigration( Cliquer ici pour distinguer immigré et émigré ). Repérez les principaux pays et regroupez-les par régions ou par niveau de développement
Document 2 : Les quatre grands flux de migrants internationaux en 2017 (Réviser votre thème1 de géographie pour distinguer pays du Nord et pays du Sud)
Aide pour comprendre le document: Les pays du Nord sont les pays développés, les pays du Sud regroupent les pays émergents et les pays les moins développés. Repérez quels sont les flux majeurs
Document 3 : L'Allemagne, le nouvel eldorado grec, France 24 , 2011
Document 4: Le diplôme, sésame du migrant
Contrairement à ce que l’on imagine souvent, ce ne sont pas les personnes les plus pauvres qui entreprennent de migrer. Car, comme le rappelle la politiste Catherine Wihtol de Wenden, « pour partir, il faut de l’information, des réseaux, de l'argent ». Des frontières ouvertes peuvent également aider. Au sein des pays riches, si ouverture il y a, c’est le plus souvent au profit d’une élite très qualifiée de migrants [...] Dans un contexte de révolution technologique, l’exode des cerveaux (brain drain) a concerné en 2000 plus d’un quart des migrations internationales, soit près de 59 millions de personnes, une augmentation de près d’un tiers en dix ans. Il bénéficie surtout aux États-Unis, à l’Australie et au Canada. La migration de ces diplômés du supérieur vers des régions plus attractives en matière de perspectives professionnelles et personnelles se fait majoritairement au départ de pays d'Europe l’Est et du Sud (Maghreb, Proche et Moyen-Orient, Afrique subsaharienne, Inde, Chine, Corée du Sud, Amérique latine). Les professionnels de la santé occupent une part non négligeable de cette « diaspora de la connaissance » au sein des pays riches et vieillissants. Des médecins indiens au Royaume-Uni aux infirmières philippines en Italie, l’Asie offre la plus grande manne d’expatriés hautement qualifiés. Mais c’est l’Afrique subsaharienne qui en souffre le plus : dans cette région du monde, où les diplômés ne représentent que 4 % de la population active, 31 % d’entre eux émigrent. D’où parfois, localement, de véritables catastrophes économiques et sanitaires. Comme au Malawi, où deux tiers des postes du secteur public liés à la santé sont restés vacants en 2004.
L. Fournier, article paru dans Sciences Humaines, 2010
Contrairement à ce que l’on imagine souvent, ce ne sont pas les personnes les plus pauvres qui entreprennent de migrer. Car, comme le rappelle la politiste Catherine Wihtol de Wenden, « pour partir, il faut de l’information, des réseaux, de l'argent ». Des frontières ouvertes peuvent également aider. Au sein des pays riches, si ouverture il y a, c’est le plus souvent au profit d’une élite très qualifiée de migrants [...] Dans un contexte de révolution technologique, l’exode des cerveaux (brain drain) a concerné en 2000 plus d’un quart des migrations internationales, soit près de 59 millions de personnes, une augmentation de près d’un tiers en dix ans. Il bénéficie surtout aux États-Unis, à l’Australie et au Canada. La migration de ces diplômés du supérieur vers des régions plus attractives en matière de perspectives professionnelles et personnelles se fait majoritairement au départ de pays d'Europe l’Est et du Sud (Maghreb, Proche et Moyen-Orient, Afrique subsaharienne, Inde, Chine, Corée du Sud, Amérique latine). Les professionnels de la santé occupent une part non négligeable de cette « diaspora de la connaissance » au sein des pays riches et vieillissants. Des médecins indiens au Royaume-Uni aux infirmières philippines en Italie, l’Asie offre la plus grande manne d’expatriés hautement qualifiés. Mais c’est l’Afrique subsaharienne qui en souffre le plus : dans cette région du monde, où les diplômés ne représentent que 4 % de la population active, 31 % d’entre eux émigrent. D’où parfois, localement, de véritables catastrophes économiques et sanitaires. Comme au Malawi, où deux tiers des postes du secteur public liés à la santé sont restés vacants en 2004.
L. Fournier, article paru dans Sciences Humaines, 2010
Aide pour comprendre le document: Utilisez ce document pour montrer la motivation des migrants. Que recherche-t-il à travers leur migration? Prélevez des citations du document qui illustre bien le type de migration décrite.
Document 5: Djibouti, le drame des réfugiés yéménites, Africa 24, Août 2015
Aide pour comprendre le document: Repérez d'où viennent les migrants et où vont-ils? Aidez vous d'une carte pour identifier la localisation de ces lieux Repérez la motivation des migrants. Pourquoi quittent-ils leur territoire? Quelle politique migratoire est mise en place par le pays d'accueil? (migrants acceptés ou repoussés? migrants intégrés ou non?)
Document 6 : Carte des migrants environnementaux
Document 7: Les transferts financiers des migrants
Aide pour comprendre le document: En quoi consiste les transferts financiers? Quel poids économique représentent-ils pour les pays d'origine
Aide pour comprendre le document: Identifiez les barrières mises en place pour lutter contre l'immigration clandestine. Choisissez un ou deux exemples représentatifs à intégrer dans votre carte mentale
Document 9 : L'impact économique dans les pays de destination
Les immigrés sont régulièrement accusés de profiter des largesses de la protection sociale en France, ce qui pèserait sur les finances publiques. Les professeurs d’économie Jacques Bichot, Yves-Marie Laulan, et Gérard Lafay évaluaient ainsi en 2005 le coût de l’immigration à 24 milliards d’euros par an pour les finances publiques françaises. Cela s’expliquerait entre autres, par le fait qu’en 2005 les immigrés non européens étaient plus souvent bénéficiaires que les nationaux de certaines aides sociales de base (minima sociaux, aides au logement, etc.).
D’autres chercheurs ne nient pas cette réalité, mais aboutissent au résultat inverse : une étude de Xavier Chojnicki, Cécily Defoort, Carine Drapier et Lionel Ragot assure que les migrants sont contributeurs nets, à hauteur de 12 milliards d’euros pour l’année 2005. Pourquoi ? Parce que les immigrés pèsent moins que les autochtones sur les dépenses de santé et de retraite, du fait d'une moindre espérance de vie et de carrières plus précaires. Or, la santé et les retraites sont de loin les deux postes de dépense les plus importants. D'autre part, les immigrés contribuent également à financer la protection sociale en payant des impôts et des cotisations sociales.
Le chercheur Olivier Monso rappelle qu’il faut se méfier des évaluations car elles sont très difficiles à mener, rendant leurs résultats incertains. Il écrit aussi que « l’impact global de l’immigration sur les finances publiques est délicat à déterminer mais, positif ou négatif, il apparaît de faible ampleur ».
I Bellot, Arte, 2016
Les immigrés sont régulièrement accusés de profiter des largesses de la protection sociale en France, ce qui pèserait sur les finances publiques. Les professeurs d’économie Jacques Bichot, Yves-Marie Laulan, et Gérard Lafay évaluaient ainsi en 2005 le coût de l’immigration à 24 milliards d’euros par an pour les finances publiques françaises. Cela s’expliquerait entre autres, par le fait qu’en 2005 les immigrés non européens étaient plus souvent bénéficiaires que les nationaux de certaines aides sociales de base (minima sociaux, aides au logement, etc.).
D’autres chercheurs ne nient pas cette réalité, mais aboutissent au résultat inverse : une étude de Xavier Chojnicki, Cécily Defoort, Carine Drapier et Lionel Ragot assure que les migrants sont contributeurs nets, à hauteur de 12 milliards d’euros pour l’année 2005. Pourquoi ? Parce que les immigrés pèsent moins que les autochtones sur les dépenses de santé et de retraite, du fait d'une moindre espérance de vie et de carrières plus précaires. Or, la santé et les retraites sont de loin les deux postes de dépense les plus importants. D'autre part, les immigrés contribuent également à financer la protection sociale en payant des impôts et des cotisations sociales.
Le chercheur Olivier Monso rappelle qu’il faut se méfier des évaluations car elles sont très difficiles à mener, rendant leurs résultats incertains. Il écrit aussi que « l’impact global de l’immigration sur les finances publiques est délicat à déterminer mais, positif ou négatif, il apparaît de faible ampleur ».
I Bellot, Arte, 2016
Aide pour comprendre le document: Quel est l'impact économique de l'immigration pour les pays d'accueil?